Persécuté par des mules.
Le château qu'habite M. Vanderbilt, en été, est voisin d'une bourgade qu'il traversait en automobile pour gagner la campagne et y établir des records.
Or, en dépit de son habileté, le richissime chauffeur frôla un jour un mulet. Arrêt de la voiture et jérémiades du propriétaire de la bête qui, peu après, s'en allait ravi, ayant reçu comme indemnités cent dollars (500 francs).
L'aventure s'ébruita, et le lendemain M. Vanderbilt trouvait sur sa route de nombreuses bêtes d'aspect minable. L'une des bêtes fut, Dieu sait comme, tamponnée par l'automobile. Nouvelles jérémiades, et nouvelle indemnité.
Le procédé, quelque généreux qu'il fut, était mauvais. M. Vanderbilt en fit la cruelle expérience. La route se peupla de bêtes apocalyptiques qu'il eut désormais toutes les peines du monde à éviter. En désespoir de cause, M. Vanderbilt alla faire de l'automobile ailleurs!
Mon Dimanche, revue populaire illustrée, 23 août 1903.
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