Rouleau à pâtisserie
du dix-septième siècle.
du dix-septième siècle.
On conserve dans nos musées des moules en terre cuite ou en bois, du quinzième et du seizième siècle, et qui servaient à faire des sortes de pastillages en relief sur les gâteaux. Les formes de gaufres, fort goûtées en France depuis le treizième siècle, étaient variées. A la cour de François 1er on avait des gaufriers en argent.
On décorait les confitures sèches et les bonbons en sucre avec autant d'art que les gâteaux. dans la description d'un repas donné au quinzième siècle par le comte de Foix, nous trouvons mentionnées des confitures et sucreries "faites de façon de lyons, cygnes, cerfs et autres sortes; et sur chacune des pièces estoient les armes et devise du Roy."
Le rouleau à pâtisserie que représente notre gravure montre que cette coutume subsista longtemps encore: il est en bois de buis gravé en creux, et donnait en relief des figures variées parmi lesquelles on remarque les armes de France et plusieurs personnages à cheval.
Les pâtissiers éclairaient le soir l'étalage de leurs boutiques avec des lanternes transparentes, dites lanternes vives, ornées elles-mêmes sur toute leur circonférence de figures variées, quelquefois grotesques et bizarres.
Au dix-septième siècle, le poëte Régnier, faisant une peinture burlesque de certaine vieille, dit qu'elle ressemblait à
.............................une lanterne vive
Dont quelque pâticier amuse les enfans,
Où des oysons bridez, guenuches, éléfans,
Chiens, chats, lièvres, renards et mainte estrange beste
Courent l'une après l'autre......................
Le magasin pittoresque, octobre 1876.
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