Un dessin de Gavarni.
Pauvre fille, qui es-tu?
Quel est le mystère de ta vie?
Dois-je gémir sur ton abandon, baisser le front devant ta honte, ou admirer ton dévouement?
Est-ce pour ta mère souffrante, pour tes sœurs, pour tes frères, sans asile et sans pain, que tu implores notre pitié?
Ce que je vois seulement, c'est ta misère; ce que je sais, c'est que ton âge est encore celui de l'espérance.
Jeunes filles heureuses qui passez, approchez-vous d'elle, interrogez-la doucement. Mon cœur me dit que, si vous le voulez sincèrement, vous pouvez la sauver.
Magasin pittoresque, mai 1849.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire