Il est très important qu'un confesseur soit instruit de cette matière sur laquelle une infinité de personnes grossières ou emportées par leurs passions comment quelquefois de grands crimes. car, quoique l'usage du mariage soit licite, il ne l'est pourtant qu'en observant les circonstances requises, et en se réglant sur la fin pour laquelle le mariage a été institué, qui est d'avoir des enfants ou de s'acquitter de la justice que les époux se doivent respectivement, qui sont les deux motifs, qui seuls peuvent excuser de péché, ou au moins d'y trouver un remède à la concupiscence, lequel troisième motif n'est pas même exempt de toutes sortes de péché, comme on le prouvera dans la suite par les autorités de saint Augustin, de saint Fulgence, de saint Grégoire, de saint Bonaventure et de saint Thomas.
Au reste, celui des époux qui est requis par l'autre de lui rendre le devoir conjugal est absolument obligé à lui obéir sous peine de péché, qui est même ordinairement mortel, à moins que son refus ne soit fondé sur une cause légitime.
Dicrionnaire des Cas de Conscience 1847.
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