Nos pères ne se montraient pas toujours très galants. Ainsi, ils condamnaient les dames querelleuses, il y en eut, paraît-il autrefois, à se promener dans les rues, les jours de marché, avec une pierre au cou; les délinquantes étaient en outre escortées d'un valet qui, hautement, énumérait les péchés de la dame: méchancetés, calomnies, ...
La pierre, maintenue autour du cou par un collier, représentait une sorte de médaillon de belle taille, sur lequel était gravée l'image de deux bonnes femmes en train de se créper le chignon.
D'autres lois du moyen âge étaient non moins sévères. Ainsi, en Allemagne, toute femme acariatre était plongée trois fois dans l'eau froide. Cette application précoce de l'hydrothérapie ne devait pas être goûtée de toutes les dames. D'autres encore devaient, pour les plus futils motifs, passer la matinée du dimanche à l'entrée de l'église, entravées et couvertes d'un drap, avec deux baguettes blanches dans les mains.
Heureusement, nous n'en sommes plus là. D'abord, où trouverait-on, aujourd'hui, des femmes désagréables ?
Mon Dimanche, revue populaire illustrée, 19 avril 1903.
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