La question de l'éternuement et des souhaits qui l'accompagnent a été évoquée par de nombreux auteurs, depuis Homère et Aristote jusqu'à Montaigne, en passant par les auteurs latins, y compris Saint Augustin.
Je lis dans les Curiosities of literature de Disraeli un chapitre humoristique sur cette coutume universelle, où il explique, d'après Aristote, que si le bruit sternutatoire a toujours été en grand honneur, c'est parce qu'il vient du cerveau, siège de la pensée, et qu'il n'est aucunement gênant pour les personnes présentes; les autres bruits naturels émis par le corps humain ne pouvant prétendre ni à une aussi noble origine, ni à l'indifférence des voisins.
Pietro.
L'Intermédiaire des Chercheurs et des Curieux, 10 août 1903.
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