Déjà musicien, peintre, architecte, orateur, l'empereur d'Allemagne vient de se révéler poète. C'est du Nord aujourd'hui que nous vient l'écho.
A un thé donné récemment à bord du hohenzolern ancré devant Lofthus, à une colonie de vingt jeunes filles allemandes, Guillaume II, qui est toujours le plus prévenant des hôtes, fit offrir à ses invités le régal cher aux coeurs berlinois: le chocolat à la crème fouettée.
Profondément touchées de l'accueil du souverain et de sa délicate attention, les petites Allemandes lui adressèrent le lendemain une ode toute vibrante d'une lyrique reconnaissance.
L'empereur y répondit par le quatrain suivant:
Ihr die eure chocolate trankt,
Ihr schönen Mädchen seid gedankt
So süsssei euer Lebenslauf
Wie dieser Trank mit Satin drauf.
Wilhelm II
und seine Fahrtgesellen.
"Vous qui avez bu votre chocolat, belles jeunes filles, je vous remercie. Puisse le cours de votre existence être aussi doux que cette boisson à la crème !
Guillaume II
et ses compagnons de voyage."
Le Journal de la Jeunesse, premier semestre 1913.
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