Est-il rien de plus énervant pour les artistes, gens particulèrement nerveux, que cet agaçant arrêt dans le rhytme d'un morceau, chaque fois qu'il faut tourner une page !
Imaginez qu'il y ait sous le pied du pianiste une poire en caoutchouc posée sur le parquet et que l'air ainsi comprimé se rende par un tube jusqu'à un système de déclanchement. Il faut prendre soin de pincer préalablement chacun des feuillets sur une série de petites tiges disposées ad hoc.
A chaque pression du pied, une des pages se tournera comme d'elle-même, avec la plus grande régularité.
Mon Dimanche, revue populaire illustrée, 1e février 1903.
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