La peine de mort.
Il est probable, que d'ici peu de temps, les Chambres voteront le projet de loi présenté en 1886 par M. Barodet, et tendant à faire exécuter les condamnés à mort dans l'intérieur des prisons.
C'est là un progrès d'ordre moral qui s'impose, et dont chaque nouvelle exhibition publique de la guillotine devrait hâter la réalisation.
Mais quand nous en serons là, nous seront encore bien loin des procédés qui vont être en usage, à partir du 1er janvier prochain, dans l'Etat de New-York, où l'électricité remplacera la pendaison.
Voici comment se donnera la mort:
Le condamné est solidement attaché sur un fauteuil auquel aboutissent les deux pôles d'une dynamo-électrique de trois mille volts.
L'une des piles est fixée à un casque de cuivre placé sur la tête du condamné, et l'autre à une plaque de même métal adhérente au fauteuil et touchant le milieu des épaules.
Le circuit est fermé par un commutateur fixé au mur que le bourreau fait mouvoir au signal donné. La mort est foudroyante.
Mais ne trouvez-vous pas que, avec cette méthode encore, les préparatifs paraissent devoir être bien longs.
Le petit Moniteur illustré, 14 janvier 1889.
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