Danseuses du littoral Algérien.
Du Maroc à la Tunisie, sur tout le littoral algérien, se rencontrent des troupes de danseuses, dont notre instantané donne une idée très exacte.
Ces jeunes filles, qui ont généralement de douze à quinze ans, dansent au rythme d'un orchestre étrange, et choisissent pour leurs exhibitions, soit les quartiers riches des villes, soit les cafés maures où elles rencontrent toujours un public admirateur.
Elles sont conduites, et exploitées de façon assez cynique, par un Barnum qui empoche les recettes, et se charge de leur nourriture et de leur entretien.
Vêtues de riches étoffes, montrant le type pur des juives indigènes, assez gracieuses dans leurs mouvements et élégantes de formes, le succès les suit dans leurs pérégrinations, et la curiosité qui les accompagne ne se lasse jamais.
Le Globe-Trotter, jeudi 21 août 1902.
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