L'habitation de David Téniers, à Perck.
Aux environs de Vilvorde, un peu au sud de Læthof, est la ferme de Dry-Thoren, si connue par le séjour qu'y fit Téniers. Dans une grande gravure de le Bas, représentant une Fête flamande d'après un tableau de ce peintre, tableau qui est aujourd'hui dans la collection de Saint-Pétersbourg, il y a dans le lointain une vue exacte du château de Dry-Thoren, avec ses trois tours et avec la grille qui existe encore. On voit aussi, dans la gravure, le battant de la porte et l'aigle dont il est orné. Téniers lui-même et sa famille y sont figurés en costumes élégants; Téniers sort de sa maison et marche vers des groupes de paysans placés au premier plan.
Dry-Thoren se voit aussi dans deux tableaux représentant des kermesses, et faisant partie, l'un de la fameuse galerie de lord Ellesmere, à Bridgewater, l'autre du beau cabinet de lord Northwick, à Thirlestane, près de Chettenham.
Aujourd'hui, il ne reste plus de ce château que quelques bâtiments de peu d'importance et la porte d'entrée avec son petit pavillon surmonté d'un pignon rustique.
Sur chaque côté de la porte est peint en noir un aigle gigantesque, formant, quand on ferme les deux battants, l'emblème impérial à deux têtes. Cet aigle, peint par Téniers lui-même, est soigneusement conservé par le propriétaire de l'habitation. Les fermiers qui occupent cette métairie historique ne connaissent plus le nom de celui qui l'a illustrée; ils l'appellent simplement le grand peintre. (1)
(1) Note extraite de l'Histoire des environs de Bruxelles, par A. Wauters.
Le Magasin pittoresque, juin 1866.
Dry-Thoren se voit aussi dans deux tableaux représentant des kermesses, et faisant partie, l'un de la fameuse galerie de lord Ellesmere, à Bridgewater, l'autre du beau cabinet de lord Northwick, à Thirlestane, près de Chettenham.
Aujourd'hui, il ne reste plus de ce château que quelques bâtiments de peu d'importance et la porte d'entrée avec son petit pavillon surmonté d'un pignon rustique.
Sur chaque côté de la porte est peint en noir un aigle gigantesque, formant, quand on ferme les deux battants, l'emblème impérial à deux têtes. Cet aigle, peint par Téniers lui-même, est soigneusement conservé par le propriétaire de l'habitation. Les fermiers qui occupent cette métairie historique ne connaissent plus le nom de celui qui l'a illustrée; ils l'appellent simplement le grand peintre. (1)
(1) Note extraite de l'Histoire des environs de Bruxelles, par A. Wauters.
Le Magasin pittoresque, juin 1866.
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