Un flambeau de la renaissance.
Le flambeau en bronze, orné de feuillages ciselés, dont nous publions le dessin, a figuré à l'exposition du "Musée rétrospectif", que l'on a pu voir l'automne dernier au palais de l'Industrie; il faisait partie de la belle collection de M. de Nolivos, aujourd'hui dispersée.
Ce flambeau est de travail italien, et son possesseur y voyait un ouvrage de la fin du quinzième siècle et de l'école de Padoue, c'est à dire de cette école formée dans le nord de l'Italie, à Padoue, à Venise, et dans les villes voisines, par des artistes tels que les Riccio Briosco, les Leopardi et les frères Lombardi, qui réunissaient souvent les talents du sculpteur, de l'orfèvre et de l'architecte.
On peut remarquer que l'école de sculpture florentine, qui avait quelque peu précédé celle de Padoue et de Venise, avaient eu de même pour maîtres les Ghiberti, les Brunelleschi, les Donatello, les Lucca della Robbia, les Verocchio dont plusieurs furent architectes et quelques-uns avaient commencé par être orfèvres; car alors, comme à toutes les grandes époques, les arts n'étant pas séparés, mais tous se donnaient la main.
De là dans les moindres objets d'un usage journalier, quand le talent s'y était appliqué, cette entente parfaite de leur emploi, cette justesse des proportions, ce goût dans les ornements, ce fini dans l'exécution, que l'on peut observer dans le modèle, très-simple d'ailleurs, que nous avons sous les yeux.
Le Magasin pittoresque, août 1866.
On peut remarquer que l'école de sculpture florentine, qui avait quelque peu précédé celle de Padoue et de Venise, avaient eu de même pour maîtres les Ghiberti, les Brunelleschi, les Donatello, les Lucca della Robbia, les Verocchio dont plusieurs furent architectes et quelques-uns avaient commencé par être orfèvres; car alors, comme à toutes les grandes époques, les arts n'étant pas séparés, mais tous se donnaient la main.
De là dans les moindres objets d'un usage journalier, quand le talent s'y était appliqué, cette entente parfaite de leur emploi, cette justesse des proportions, ce goût dans les ornements, ce fini dans l'exécution, que l'on peut observer dans le modèle, très-simple d'ailleurs, que nous avons sous les yeux.
Le Magasin pittoresque, août 1866.
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