Voltaire et son valet de chambre.
Jusque dans les moindres faits de sa vie privée, Voltaire trouvait prétexte à exercer son esprit étincelant. L'anecdote suivante en fait foi, et montre que le célèbre philosophe n'était jamais à court de malicieuses réparties.
A un jeune valet de chambre, qui venait d'entrer à son service, Voltaire commanda un matin de brosser ses habits.
"A quoi bon ?" lui répliqua ingénument le domestique.
"Monsieur doit sortir tout à l'heure, et il pleut. Que je les brosse ou non, ces habits seront tout aussi crottés dans quelques instants"
Voltaire ne répondit mot et sortit comme si de rien n'était.
Le soir venu, comme il rentrait, son valet accourut à lui, la mine déconfite:
"Monsieur a oublié de me laisser la clef du buffet. Toutes les provisions y sont enfermées et je n'ai pu dîner"
" Dîner, mon garçon, à quoi bon ? Que tu dînes ou non, ne seras-tu pas aussi affamé demain matin ? "
Le valet compris la leçon. Et depuis lors, jamais Voltaire n'eut plus à lui demander de prendre soin de ses habits.
Le journal de la Jeunesse hebdomadaire illustré, premier trimestre 1913.
Jusque dans les moindres faits de sa vie privée, Voltaire trouvait prétexte à exercer son esprit étincelant. L'anecdote suivante en fait foi, et montre que le célèbre philosophe n'était jamais à court de malicieuses réparties.
A un jeune valet de chambre, qui venait d'entrer à son service, Voltaire commanda un matin de brosser ses habits.
"A quoi bon ?" lui répliqua ingénument le domestique.
"Monsieur doit sortir tout à l'heure, et il pleut. Que je les brosse ou non, ces habits seront tout aussi crottés dans quelques instants"
Voltaire ne répondit mot et sortit comme si de rien n'était.
Le soir venu, comme il rentrait, son valet accourut à lui, la mine déconfite:
"Monsieur a oublié de me laisser la clef du buffet. Toutes les provisions y sont enfermées et je n'ai pu dîner"
" Dîner, mon garçon, à quoi bon ? Que tu dînes ou non, ne seras-tu pas aussi affamé demain matin ? "
Le valet compris la leçon. Et depuis lors, jamais Voltaire n'eut plus à lui demander de prendre soin de ses habits.
Le journal de la Jeunesse hebdomadaire illustré, premier trimestre 1913.
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