Conservation des pommes de terre au moyen du poussier de charbon.
Le propriétaire d'une maison de campagne avait fait mettre une partie de sa récolte de pommes de terre dans une cave. Forcé de faire un voyage inattendu, il ne put visiter son magasin qu'au printemps.
Sa surprise fut grande à la vue des légumes aussi sains et aussi frais que s'ils sortaient de terre; le goût même s'en trouva excellent.
On se souvint que la cave avait servi de magasin de charbon, et on remarqua que le plancher était encore recouvert d'une couche épaisse de poussière de charbon; c'était sur cette couche que les pommes de terre avaient été placées.
On se dispose de faire cette année des essais en grand.
A ce propos, nous dirons que plusieurs sociétaires ont eu l'obligeance de nous rendre compte du résultat des expériences auxquelles ils s'étaient livrés d'après les avis du comité; tous se sont accordés à reconnaître l'exactitude du procédé relatif à la conservation des pommes de terre sur lesquelles on avait versé de l'eau bouillante.
Le même procédé vient d'être indiqué au comité comme propre à la conservation de l'oignon. Il suffit, avant qu'il n'ait développé aucun signe de germination, de verser dessus de l'eau bouillante dans laquelle on le laisse refroidir. On l'étend ensuite dans un lieu sec et aéré, à l'abri de la gelée, où il se conserve parfaitement jusqu'à la récolte suivante.
Journal des connaissances utiles, février 1834.
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