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mardi 15 novembre 2016

La nouvelle police de Paris et la police anglaise.

La nouvelle police de Paris et la police anglaise.


Un décret inséré au Moniteur du 26 septembre 1854 institue à Paris une police à peu près semblable à celle qui fut organisée à Londres il y a quelques années, par les soins, nous pourrions dire par la persévérante énergie de sir Robert Peel. Ce décret est précédé d'un rapport du ministre de l'intérieur qui pose les bases de cette organisation nouvelle. Nous lui emprunterons, au besoin,  quelques passages qui nous apprendront quelle est aujourd'hui la composition de la police de Paris, et, par suite quelle transformation va lui faire subir l'exécution du décret du 26 septembre.
Le personnel actuel donne à peine aujourd'hui un effectif de 750 sergents de ville; 300 sont employés à des services spéciaux et extraordinaires. Il en reste donc seulement 450, soit environ 37 par arrondissement, ou 9 par quartier ou commissariat, pour la surveillance des douze arrondissements, et encore y a-t-il à déduire de ce chiffre les absents pour maladies, congés ou autres causes.
Avec un effectif aussi limité, il faut absolument se borner à n'avoir pendant le jour que des plantons sur les principaux points de la cité, et, pendant la nuit, que des rondes dont on appréciera l'inefficacité, quand on saura que chacun doit surveiller et protéger 825.000 mètres carrés et 26.325 habitants.
Il n'est pas difficile de comprendre qu'avec un personnel aussi restreint et des agents aussi distancés les uns des autres, la police de Paris laisse bien loin derrière elle la police de Londres, dont l'action est ainsi et fort justement appréciée dans le rapport de M. Billault:
Ce qui constitue, dit le ministre,  le caractère fondamental de l'action de la police de Londres, c'est la présence partout, jour et nuit, à tout heure, de nombreux agents, dont chacun, chargé de la surveillance exclusive d'un espace très-circonscrit, en connait à fond la population et les habitudes, se trouve toujours là, prêt à donner son appui à quiconque le réclame, et, par ses allées et venues continuelles, ne laisse aux malfaiteurs, ni loisir de consommer, ni même de préparer sur place leurs coupables projets. il y a incontestablement, dans les mailles si serrées de cette vigilance tutélaire, une grande garantie de sécurité pour les citoyens.
Ces quelques lignes font voir nettement quel est le but que se propose l'administration; mais, pour l'atteindre, il fallait augmenter le personnel. Le décret a donc disposé que désormais l'effectif de la police municipale de Paris serait porté à 554 hommes; savoir:un commissaire de police-chef, assisté comme aujourd'hui, d'un sous-chef et de 12 commis, 12 officiers de paix, 12 inspecteurs principaux, 18 brigadiers, 461 sergents de ville et 20 auxiliaires. Quant à la surveillance continue des douze arrondissements, elle est confiée à 12 officiers de paix, 36 brigadiers, 288 sous-brigadiers, 2.415 sergents de ville et 241 auxiliaires, qui réunis, forment un total de 2.992 hommes.
En outre, sous l'autorité du préfet, un commissaire de police sera chargé du contrôle des services extérieurs de la préfecture, et assisté à cet effet d'un secrétaire, d'un officier de paix, d'un brigadier, de 2 sous-brigadiers et de 20 agents.
Comme un agent ne peut marcher que huit heures sur vingt-quatre, le tiers de ce personnel, soit environ 1.000 hommes, sera continuellement de service. Or, comme Paris contient, dans son mur d'enceinte, 32.910.000 mètres, et une population fixée par le dernier recensement à 1.053.897 habitants, il en résulte que dans le nouvel ordre des choses, chaque agent n'aura plus à surveiller que 330 à 340.000 mètres carrés de terrain, et 10.600 à 11.000 habitants; mais aussi cette surveillance sera continuelle, incessante, de jour et de nuit; de plus, elle sera facilitée et rendue efficace au moyen de l'organisation de service, qui se basera sur la division topographique des sections en un certain nombre d'îlots. Dans chaque section, deux sous-brigadiers seront toujours de service, l'un restant au poste avec la réserve, l'autre parcourant tout le ressort pour vérifier si les agents s'acquittent avec soin et exactitude de leurs devoirs. Dans chaque arrondissement, trois brigadiers se partageront l'inspection continuelle du service, dont l'ensemble sera, pour l'arrondissement et les sections qui en dépendent, sous la direction d'un officier de paix. Chaque section aura un poste central, que l'on pourra affecter en outre au logement du commissaire de police, de l'officier de paix et de tout ou partie des agents placés sous ses ordres.
L'organisation de la nouvelle police parisienne est évidemment calquée sur celle de la police de Londres; mais jusqu'ici la première ne s'était pas encore complètement constituée. Nous ne doutons point cependant qu'une fois organisée, elle ne rende à la sûreté publique et à la société les mêmes services que la police métropolitaine anglaise. Mais pour savoir si nos prévisions sont fondées, il ne sera pas cependant sans intérêt de voir comment cette institution fonctionne dans la capitale de la Grande-Bretagne. Ce sera faire connaître d'avance tout ce que l'on peut attendre de cette création nouvelle.
En 1830, la loi mit fin à l'antique organisation de la police par paroisse, et plaça sous les ordres de deux commissaires nommés par la couronne tous les constables de la métropole, sauf la police de la Cité, celle de la Tamise, les patrouilles à cheval et les agents attachés spécialement aux divers bureaux de police. Ce fut déjà un grand pas de fait que de consacrer, après le chaos qui avait duré si longtemps, le grand principe d'une organisation uniforme avec des employés responsables et salariés.
Aujourd'hui l'uniformité est complète, la direction militaire, et la police de Londres se compose de 2 commissaires, 1 surintendant en chef, 18 surintendants, 124 inspecteurs, 585 sergents et 4.797 constables; en tout, 5.525 hommes, dont environ 3.700 sont de service toute la nuit, et 1.800 tout le jour. Ces agents doivent constamment surveiller, marcher, faire leur ronde en un mot, et il leur est expressément défendu de s'asseoir pour se reposer. La juridiction est répartie en divisions, subdivisions, sections et rondes, ayant chacun un numéro d'ordre et des limites soigneusement tracées. Chaque évolution se fait dans un temps donné, et d'après un itinéraire si soigneusement marqué que le sergent d'une escouade sait d'avance la minute précise où il trouvera ses hommes. 700 milles carrés et une circonférence de 90 milles, ou 144 kilomètres, sont constamment visités jour et nuit. Ainsi, d'après ces données, il y aurait, en moyenne, pendant le jour, 5 agents en permanence pour 2 milles carrés, et pendant la nuit 13 pour le même espace. Nous disons en moyenne, car les rondes varient considérablement dans leur étendue. Ainsi, dans un cercle de 6 milles, dont la cathédrale de Saint-Paul est le centre, la ronde d'un agent varie entre sept et vingt minutes, et sur quelques points, elles sont tellement rapprochées que ceux-ci ne restent jamais sans surveillance.
La métropole de l'Angleterre compte 18 divisions, y compris la Tamise, et 121 stations de police. La station est le quartier général de la division ou de la subdivision. un inspecteur y est toujours de service, suivant l'expression anglaise, comme une araignée au centre de sa toile, recevant les avis par toutes ces directions, et les renvoyant partout avec une égale promptitude au moyen des agents qui sont autant de télégraphes vivants. En cas d'émeute, en moins de deux heures, les commissaires peuvent réunir 5.500 homme en un point donné.
Ici, avant d'aller plus loin, notons un des caractères principaux de la police anglaise. Jamais un agent ne fait connaître la source des informations qu'il a trouvé. Le secret le plus absolu est la base de tout le système; or, comme en général, on ne connaît bien les malfaiteurs que par eux-mêmes, cette discrétions amène aux constables une foule de révélations que les complices leur font avec d'autant plus de confiance qu'on sait d'avance que la source ne sera point connue, et que les révélateurs n'auront ainsi rien à craindre de la vengeance de leurs associés.
Telle est l'organisation qu'on s'est proposé d'imiter à Paris, et qui, à Londres, crée partout, si l'on peut s'exprimer ainsi, l'ubiquité de la surveillance. Le rapport du ministre de l'intérieur fait espérer que la dépense résultant de l'augmentation du personnel de la police pourra être atténuée par suite de plusieurs économies qui en seront la conséquence. Ainsi, en prévenant ou en empêchant une foule de crimes qui se commettent aujourd'hui, grâce à l'inefficacité d'une surveillance trop étendue et partant insuffisante, on diminuera en même temps la dépense des prisons. De même, on allégera le budget du ministère de la guerre en supprimant une foule de petits postes qui désormais deviendront inutiles après l'établissement des stations centrales de police. Ces économies sont incontestables, mais elle pourrait s'augmenter d'une manière notable si l'on voulait bien se pénétrer de l'esprit pratique, qui, chez nos voisins, a présidé à l'établissement de cette institution. Les constables anglais sont bien et surtout les agents de police chargés de  surveiller les malfaiteurs, d'empêcher les vols, les attaques nocturnes, de découvrir les crimes et de mettre leurs auteurs sous la main de la justice, mais ce sont encore, si l'on peut employer ces expressions, des agents municipaux et gouvernementaux. Ainsi ils surveillent et constatent toutes les contraventions relatives au bon état de la voie publique, au balayage, à l'éclairage, à la propreté des rues, à la circulation des voitures. Ils ont l’œil sur les cochers et sur leurs rapports avec les voyageurs, empêchent les rixes, ramassent les ivrognes, sont toujours présents en cas d'accidents, signalent les fuites d'eau ou de gaz, donnent l'éveil en cas d'incendie, et appellent les secours, remettent dans leur chemin les voyageurs égarés, etc...
On voit dès lors, d'après cet aperçu de quelques-unes des fonctions d'un constable anglais, qu'il serait possible de supprimer à Paris cette foule d'agents qui émaillent nos rues avec des casquettes ou des uniformes de diverses couleurs, sous le prétexte spécieux de surveiller l'éclairage, le balayage, la propreté des trottoirs, l'enlèvement des immondices, etc.; on y gagnerait, outre l'économie qui résulterait de la suppression de ces nombreux agents, un service mieux et plus rapidement fait, puisqu'il serait exécuté sous une direction uniforme, précise, et en quelque sorte d'après des descriptions militaires.
Mais ce n'est pas tout encore, d'autres devoirs vont nous montrer combien, en Angleterre, la tâche d'un constable est rude et laborieuse. Car, dans ce pays, le gouvernement met souvent leur intelligence et leur activité pour ses besoins personnels. Ainsi, en 1845, ils furent employés dans le bureau des contributions à contrôler le rôle des impôts sur les diligences. En 1851, ce sont eux qui remirent et reçurent les formules à remplir pour le recensement. En Irlande, outre leurs fonctions de protecteurs de la paix publique, ils ont encore à s'occuper de nombreux objets subsidiaires qui sont d'une grande importance pour le pays. Ainsi ils distribuent et recueillent les bulletins de vote pour l'élection des administrateurs de la loi des pauvres; font le recensement dans toute l'Irlande, escortent les prisonniers, excepté dans les comtés de Cork et de Tipperary, où ce soin est confié à l'armée; ils escortent aussi tous les condamnés et acquittent toutes les dépenses qui les concernent, perçoivent et règlent les innombrables comptes des amendes et des pénalités de six pences et au-dessus; remplissent l'office de crieurs publics dans les ventes par autorité de justice pour cause d'indigence; surveillent, dans des circonstances données l'exécution des lois sur la pêche; prêtent, dans certains cas, leur concours à l'administration de la santé publique; remplissent, dans les villes et dans les villages, les fonctions d'inspecteurs des poids et mesures, et maintiennent l'ordre dans les cours de section et les cours d'assises. Enfin, ils dressent tous les ans pour le gouvernement des relevés statistiques de la quantité et de la qualité des différentes espèces de récoltes. Dans la dernière disette, ils ont été d'une grande utilité au commissariat et aux nombreuses commissions de secours.
Tels sont les multiples services que rendent ces agents, qui sont, en Irlande, au nombre de 12.501, répartis en 1.590 stations de police, qui se partagent en 35 arrondissements. Chacun d'eux contient 48 stations, fortes chacune de 8 policemen. C'est une espèce de gendarmerie. Aussi trouvons-nous, dans l'organisation de la police irlandaise, certaines variantes qui n'existent pas dans celle de la police de Londres. Nous avons cru cependant devoir les mentionner ici, afin de faire connaître les différences qui existent dans chaque pays. Toutefois, malgré les nombreux services que ces agents rendent aux communes et à l'état, on a remarqué que 10.000 hommes de police avec leurs officiers et l'état-major coûtent 2.000 liv. st. (50.000 fr.) par an de moins que 10.000 hommes de troupe sans état-major.
On se rendra facilement compte de cette différence si l'on compare la paye de la police irlandaise. A Dublin, les sergents et les agents de la découverte (détectives) ont par an 1.378 fr. Les constables de 1ère classe,1.092 fr.;ceux de 2e classe, 974 fr.; ceux de 3e, 714 fr.; enfin les surnuméraires ont seulement 454 fr.; ils sont casernés et habillés aux frais de l'Etat. La dépense moyenne annuelle de l'habillement est de 31,35 fr. par homme d'infanterie et de 48, 85 fr. par homme de cavalerie. Nous verrons plus bas quelle est la paye des agents de police parisienne. Les sous-inspecteurs sont divisés en trois classes, aux appointements de 2.500, 3.000 et 3.750 fr. par an. Les officiers de cette espèce de gendarmerie reçoivent des leçons d'arithmétique, d'algèbre, de géométrie; on leur enseigne leur code ou règlement, et aussi à rédiger les innombrables rapports qu'ils sont appelés à formuler dans l'exercice de leurs fonctions. Quant aux constables, on les initie aux formes de la comptabilité. Les recrues, dès leur admission, ont à copier les règlements qui doivent les régir et sur lesquels ils sont sévèrement examinés; on leur enseigne en outre l'orthographe, la grammaire, l'arithmétique, la géographie et quelques éléments de géométrie.
Leur instruction militaire est l'objet de soins particuliers: ainsi on les habitue à des évolutions spéciales, celles, par exemple, qui ont pour but de disperser un rassemblement, à se former en coin et en masse de manière à pénétrer dans la foule, puis ensuite à de déployer graduellement en ligne, ou de manière à l'entourer. De même, on les habitue également, à l'exercice des feux de rue.
Aucun constable ou sous-constable ne peut être employé en Irlande dans le district où il est né ni où il aurait notoirement des parents ou des amis. Les hommes mariés ne peuvent être enrôlés, et bien plus les recrues ne peuvent songer au mariage que cinq ans à dater du jour de leur engagement. Si, au bout de cinq années, ils sont toujours dans les mêmes intentions , leurs noms sont inscrits, et ils avancent graduellement sur le tableau au fur et à mesure qu'il se présente des vacances dans le nombres des hommes autorisés à être mariés, et qui ne doit jamais dépasser le cinquième de l'effectif.
La dépense totale de la police de Londres était, en 1850,  de 385.744 liv. st. soit, en somme ronde, 9.600.000 fr., à quoi il faut ajouter 45.000 liv., ou 1.125.000 fr. pour la dépense des tribunaux de police. Le fonds consolidé ne fournit que 100.325 liv. st., ou environ 3.000.000 fr.; les établissements publics ou particuliers qui emploient la police paye leur quote-part, et cette somme vient en déduction de la dépense.
Ce chiffre de près de 10 millions est, il est vrai, considérable, mais on ne doit pas le regretter, s'il est vrai que de 1841 à 1849, tandis que l'accroissement de la population était de 15 %, les crimes et délits n'augmentaient que dans la proportion de 8 %.
A Paris, la nouvelle organisation de la police coûtera 5.600.000 francs au lieu de 1.535.000 fr. qu'elle coûte aujourd'hui; mais la ville n'aura à supporter que les trois cinquièmes de la dépense; l'Etat prend à sa charge les deux autres cinquièmes, et provisoirement un décret du 27 septembre ouvre au ministre de l'intérieur un crédit extraordinaire de 497.730 fr. pour concourir au payement de la dépense résultant de la nouvelle organisation de la police municipale de Paris pendant l'année 1854.
Comme on le voit, par ce qui précède, la clef du système parisien sera l'officier de paix, qui, dans la station centrale, tiendra dans sa mains, pour ainsi dire, toute la police de l'arrondissement, la fera mouvoir à son gré, concentrera tous les avis, les recevra ou les renverra, suivant l'opportunité. Ces fonctionnaires sont payés de 3 à 5.000 fr.; un seul a 6.000 fr.. Le traitement des brigadiers est de 1.800 fr.; celui des sous-brigadiers, de 1.600 fr.; les agents sous leurs ordres ont, suivant leur classe, 1.500, , 1.400, 1.300 et 1.200 fr. d'appointements; les auxiliaires ont 3 fr. par jour. Un médecin, chef du service médical, a 3.500 fr. et a sous ses ordres 12 médecins d'arrondissement qui reçoivent 1.600 fr. par an.
Indépendamment de leur paye, les constables anglais reçoivent des récompenses, soit pour leur bonne conduite, soit pour leur habileté. C'est ce que nous appelons des gratifications. Ces récompenses se sont montées en 1850, à 613 liv. 12 sch. 7 d. (15.341, 80 fr.) et les dons volontaires faits par les particuliers pour reconnaître des services extraordinaires à 4.657 liv. 1 sch. 5 d. (116.426,65 fr.);
Il serait prématuré et peut être inopportun de dire dès à présent ce que sera la nouvelle police créée par le décret du 26 septembre; mais quand on voit ces policemen de Londres, si calmes, si vigilants, si honnêtes et en même temps si actifs, si prompts et si énergiques pour la répression du mal et la protection de la société, remplissant exactement leurs devoirs, mais n'en outrepassent jamais les limites soit par ignorance soit par l'excès d'un zèle mal entendu, on se prend à désirer que l'imitation soit complète, et qu'après quelque temps d'initiation, les gardes de Paris n'aient rien à envier aux policemen de Londres, car ils semblent perdre avec leur ancien uniforme également leur ancienne dénomination.




Aujourd'hui, ils portent les bottes, le pantalon bleu foncé, la lévite de même couleur, boutonnée droit, collet droit avec les armes de la ville de Paris aux angles. Pour pardessus, ils ont un caban en gros drap, à capuchon, boutonné droit sur le devant par quelques gros boutons.
Comme leurs prédécesseurs, ils ont l'épée au côté mais le tricorne est remplacé par un képi à visière avec les armes de la ville brodées sur le devant. Cet uniforme se rapproche un peu de celui des policemen de Londres, avec cette différence cependant qu'il est un peu plus militaire, car ces derniers, outre qu'ils continuent à avoir le chapeau bourgeois, ne portent pas d'arme apparentes.

                                                                                                                          P. A. de la Nourais.

L'illustration, journal universel, 16 décembre 1854.

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