Salut au drapeau.
Dans le tableau dont nous donnons ici la reproduction, M. Paul de Plument a rendu avec une réalité saisissante, une grande hardiesse de touche et une mâle vigueur, ce noble sentiment national; c'est, du reste, le propre de ce peintre de traiter tous ces sujets avec naturel et sincérité; ajoutez à cela la richesse du coloris, le sentiment de la perspective, la netteté du dessin, et vous vous expliquerez la vogue dont il jouit à si bon droit.
Le culte du drapeau, emblème sacré, on peut même dire "âme" de la nation, a toujours été en grand honneur chez nous, comme d'ailleurs chez les autres peuples.
En France, il semble que ce culte se fasse de jour en jour plus ardent et plus enthousiaste: au passage de chaque régiment, on voit, dans les campagnes, les rudes travailleurs des champs délaisser pour un moment labours et semailles pour venir se ranger au bord des routes et saluer, émus et saisis de respect, nos trois couleurs nationales; dans les villes, le même salut est fait avec la même émotion et le même respect par les passants affairés, qui, pour rendre hommage à la patrie, retardent de quelques instants leurs courses, souvent urgentes; bref l'élan nationale est immense, universel, unanime, et c'est beau, très beau, infiniment beau!
Dans le tableau dont nous donnons ici la reproduction, M. Paul de Plument a rendu avec une réalité saisissante, une grande hardiesse de touche et une mâle vigueur, ce noble sentiment national; c'est, du reste, le propre de ce peintre de traiter tous ces sujets avec naturel et sincérité; ajoutez à cela la richesse du coloris, le sentiment de la perspective, la netteté du dessin, et vous vous expliquerez la vogue dont il jouit à si bon droit.
Ancien élève de l'Ecole des Beaux-Arts, il eut pendant longtemps pour maîtres les célèbres peintres Bouguereau et Tony Robert-Fleury.
Membre de la Société des Artistes français depuis 1894, il y a exposé chaque année des œuvres très goûtées des amateurs d'art, jusqu'au jour où il eut l'heureuse idée de fonder le Salon de l'Ecole française, dont le succès va s'affirmant de plus en plus chaque année.
Ses œuvres les plus remarquables au Salon des Artistes français sont: Portrait de Mlle L. de P., Le dernier espoir, Scriptorium, le Portrait, Intérieur de l'église de Chabanais (Charente), le dernier rayon, La petite guerre du Transvaal, Maîtrise, etc., etc.
Le Salon de l'Ecole française, dont il est le président, est réservé exclusivement aux artistes de nationalité française; il comprend actuellement plus de six cent sociétaires, et sa prochaine exposition aura lieu au Grand Palais des Champs-Elysées, au mois de janvier prochain.
Les tableaux exposés au Salon de l'Ecole française par M. de Plument méritent d'être mentionnés. Citons notamment: Portrait du docteur Cureau, Ancien gouverneur du Congo, Le Soir de la vie, Saint-Albert de Messine, Intérieur de l'église de Saint-Maurice (Vienne), Porthos, le Rosaire, Le Chantre normand, oeuvre achetée par le musée de Mâcon, et Avant le bain (pastel), tableau acquis par l'Etat.
Peintre et pastelliste au talent sûr et apprécié, M. de Plument, en pleine maturité de carrière, ne peut manquer de faire mieux encore; sa dernière oeuvre, Le Salut au drapeau, en témoigne hautement; elle dévoile, chez son auteur, une âme de patriote aussi sincère que convaincu, et ce n'est pas là son moindre titre de gloire.
C'est en effet gans les grandes épopées dont s'irradient les fastes de notre histoire nationale, comme aussi dans les scènes intimes du genre de celle que nous reproduisons aujourd'hui, où tous, de l'aïeul, vétéran portant à sa boutonnière l'insigne des braves, et qui se soulève encore pour saluer le drapeau qui passe, des femmes, du fils et du petit enfant, qui dans un geste à la fois gracieux et recueilli, esquisse (imitant l'aïeul) le salut militaire, communiant ainsi tous dans un même et unique amour, l'amour de la patrie; c'est, dis-je, dans ces grandes scènes que l'inspiration trouve et trouvera toujours son plus noble, son plus élevé, son plus magnifique essor.
Commandant Fouquet.
Le Magasin pittoresque, 1913.
Les tableaux exposés au Salon de l'Ecole française par M. de Plument méritent d'être mentionnés. Citons notamment: Portrait du docteur Cureau, Ancien gouverneur du Congo, Le Soir de la vie, Saint-Albert de Messine, Intérieur de l'église de Saint-Maurice (Vienne), Porthos, le Rosaire, Le Chantre normand, oeuvre achetée par le musée de Mâcon, et Avant le bain (pastel), tableau acquis par l'Etat.
Peintre et pastelliste au talent sûr et apprécié, M. de Plument, en pleine maturité de carrière, ne peut manquer de faire mieux encore; sa dernière oeuvre, Le Salut au drapeau, en témoigne hautement; elle dévoile, chez son auteur, une âme de patriote aussi sincère que convaincu, et ce n'est pas là son moindre titre de gloire.
C'est en effet gans les grandes épopées dont s'irradient les fastes de notre histoire nationale, comme aussi dans les scènes intimes du genre de celle que nous reproduisons aujourd'hui, où tous, de l'aïeul, vétéran portant à sa boutonnière l'insigne des braves, et qui se soulève encore pour saluer le drapeau qui passe, des femmes, du fils et du petit enfant, qui dans un geste à la fois gracieux et recueilli, esquisse (imitant l'aïeul) le salut militaire, communiant ainsi tous dans un même et unique amour, l'amour de la patrie; c'est, dis-je, dans ces grandes scènes que l'inspiration trouve et trouvera toujours son plus noble, son plus élevé, son plus magnifique essor.
Commandant Fouquet.
Le Magasin pittoresque, 1913.
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