L'incendie de Marsac.
Le samedi 24 août, entre une heure et deux heures de l'après-midi, un épouvantable désastre a détruit une partie du bourg de Marsac, dans la Creuse.
L'auteur involontaire de ce désastre est une pauvre femme, qui a payé d'ailleurs bien cher son imprudence, car sa petite fille âgée de deux ans a péri dans les flammes.
Comme elle s'approchait avec une lumière d'un lit qu'elle nettoyait au pétrole, le feu prit avec une telle rapidité qu'en quelques minutes, la maison entière brûlait, et bientôt les habitations voisines.
Dès lors, vu l'insuffisance des secours et malgré le courage de chacun, il devint impossible d'arrêter le désastre. En moins de deux heures, vingt maisons, quinze granges et un grand nombre d'étables étaient anéanties.
Ce n'est que la lendemain soir, et grâce à d'héroïques efforts qu'on se rendit complètement maître du feu.
Quarante-trois familles sont sans abri, démunies de tout, et pour la plupart entièrement ruinées.
L'Illustration, 7 septembre 1901.
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