La bouteille,
par Georges Cruikshank.
par Georges Cruikshank.
Sous ce simple titre, la bouteille (the bottle), Cruikshank, le dessinateur satirique bien connu de nos lecteurs, composa et grava, il y a bien longtemps déjà, une suite de huit planches à l'eau-forte qui furent répandu en grand nombre en Angleterre et aux Etats-Unis. Le prix de la collection n'était que d'un schelling (1,25 fr.)
Les quatre premières de ces planches sont celles que nous reproduisons en les réduisant.
Les quatre dernières nous ont paru produire des impressions trop pénibles pour être mises sous les yeux de nos lecteurs. Nous nous bornons à en indiquer les sujets:
Planche V. - Le froid, la misère, la faim, font mourir le plus petit enfant. Le père cherche des consolations dans la bouteille; il est ivre et triste. La mère, assise, se couvre le visage et pleure. La jeune fille pleure aussi près du petit cercueil. Son frère, en haillons, près de la cheminée, parait souffrir de la faim.
Planche VI. - Ivre, furieux, le père brise les meubles et frappe la mère. Les enfants s'attachent à lui et le supplient pour arrêter les coups. Une voisine, attirée par les cris, regarde avec effroi l'horrible scène.
Planche VII.- Un jour, le misérable a frappé sa femme avec la bouteille et l'a tuée. On l'arrête.
Planche VIII. - La bouteille a consommé son oeuvre. Elle a tué le petit enfant et la mère; le père est devenu fou: le voilà pour toujours enfermé dans une maison d'aliénés. Les deux autres enfants sont tombés dans la misère et le vice.
Magasin Pittoresque, 1879.
Les quatre premières de ces planches sont celles que nous reproduisons en les réduisant.
Les quatre dernières nous ont paru produire des impressions trop pénibles pour être mises sous les yeux de nos lecteurs. Nous nous bornons à en indiquer les sujets:
Planche V. - Le froid, la misère, la faim, font mourir le plus petit enfant. Le père cherche des consolations dans la bouteille; il est ivre et triste. La mère, assise, se couvre le visage et pleure. La jeune fille pleure aussi près du petit cercueil. Son frère, en haillons, près de la cheminée, parait souffrir de la faim.
Planche VI. - Ivre, furieux, le père brise les meubles et frappe la mère. Les enfants s'attachent à lui et le supplient pour arrêter les coups. Une voisine, attirée par les cris, regarde avec effroi l'horrible scène.
Planche VII.- Un jour, le misérable a frappé sa femme avec la bouteille et l'a tuée. On l'arrête.
Planche VIII. - La bouteille a consommé son oeuvre. Elle a tué le petit enfant et la mère; le père est devenu fou: le voilà pour toujours enfermé dans une maison d'aliénés. Les deux autres enfants sont tombés dans la misère et le vice.
Magasin Pittoresque, 1879.
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