Conduite des chevaux attelés.
Il n'est pas nécessaire d'énumérer les différentes voitures de service et de luxe employées de notre temps: chaque jour la mode en change les noms ou en modèle l'agencement. Cela d'ailleurs importe peu à la manière de les conduire, car, selon les goûts, on peut atteler à un, deux ou quatre chevaux, des voitures absolument semblables entre elles. La distinction des voitures à deux ou quatre roues n'influe même pas sur le mode d'attelage; le tilbury, ou voiture légère à deux roues, par exemple, peut être aussi bien attelé en tandem, c'est à dire avec deux chevaux, l'un devant l'autre, qu'à pompe, c'est à dire avec deux chevaux de front, sans parler de son attelage le plus ordinaire à un seul cheval. Une voiture à quatre roues, le coupé Brougham, a été inventé précisément pour être attelé à un seul cheval.
Cependant, quel que soit le genre de voiture que l'on adopte, l'arrangement de l'avant-train est différent selon que les chevaux sont de front ou en file. Toutes les fois que l'on attelle un seul cheval, ou deux chevaux en tandem, ce qui revient au même, le devant de la voiture est muni de deux brancards; toutes les fois, au contraire, que l'on attelle à deux chevaux de front, à quatre ou à huit, mais deux à deux, l'avant de la voiture est terminée par une flèche. Les brancards entourent le cheval, en le retenant de chaque côté; la flèche ne fait que séparer les deux chevaux sans les entourer aucunement.
Quant aux harnais, il paraît utile de signaler quelques différences importantes. Le harnais de tilbury ou de cabriolet, qui sert pour toute espèce de voiture à un cheval, est la chose la plus simple du monde. Il se compose de trois parties: la partie avec laquelle l'animal tire, la partie qui soutient les brancards dessus et dessous, enfin la partie qui sert à conduire et à diriger le cheval.
La partie du tirage proprement dit consiste soit en un collier, composé d'un anneau ovale de cuir rembourré, s'adaptant parfaitement aux épaules du cheval, soit en une bricole, laquelle est tout simplement une large courroie rembourrée qui passe sur la poitrine de l'animal. Quand on emploie le collier, deux parties de bois ou de fer nommées attelles sont bouclées sur chaque côté au moyen de deux minces courroies, en haut et en bas, dites courroies d'attelles, qui passent dans un œil pratiqué à chaque bout de ces pièces rigides. Vers le tiers supérieur de la longueur de chaque attelle est soudé un anneau au travers duquel passe une rêne, puis, au-dessous, un bras court muni d'un œil métallique dans lequel le crochet du trait est accroché. Ce crochet est cousu dans un double cuir attaché à la boucle du trait. Un trait est tout simplement une longue courroie de cuir double et fort, passant d'un bout dans la boucle dont nous venons de parler, de l'autre portant un œil qui s'accroche au bouton terminal de la barre d'attelage ou palonnier du tilbury.
La seconde parue du harnachement, celle de support et de reculement, comprend la sellette, quelque chose qui ressemble en principe à la selle pour monter à cheval, mais beaucoup plus étroite et plus légère. Elle porte deux anneaux pour faire passer les rênes, et un seul crochet d'enrênage sur le haut en avant. Cette sellette est accrochée sur le dos du cheval par une sangle qui fait le tour de son corps; elle porte par derrière, un crochet pour attacher la croupière, composée d'une courroie gagnant jusqu'à la naissance de la queue autour de laquelle elle passe, bien rembourrée, pour ne pas blesser l'animal.
Sur le milieu de la sellette porte une forte courroie appelée dossière, maintenue de chaque côté par une boucle et une courroie solide, au moyen de laquelle elle supporte le trait, qui est repris encore un peu plus loin, en arrière, vers la cuisse du cheval, par une autre courroie passant en arrière de cette partie, entourant la croupe et s'attachant soit au brancard, soit à son crochet. C'est le reculement.
La dernière partie du harnais, qui sert à conduire le cheval, comprend la bride et les rênes. La première se compose des deux bajoues et des œillères, de la sous-gorge, de la courroie qui passe sur le nez, du frontal et de la têtière. Les courroies de joues sont bouclées au mors, lequel n'est souvent qu'un simple bridon ou filet, très-suffisant pour conduire à la voiture un cheval facile.
Les guides consistent simplement en deux courroies longues et étroites, passant dans chaque branche du mors, les anneaux du collier et ceux de la sellette, avant d'arriver aux mains du conducteur. Les rênes proprement dites sont une courroie supplémentaire attachées aux extrémités du bridon, passant à travers les anneaux du collier et venant s'accrocher sur le devant de la sellette. Ce sont ces rênes, tendues convenablement entre leur point d'appui, le crochet et les extrémités du bridon, qui procurent l'enrênage, sorte de position que prend le cheval par suite de la pression du bridon sur la commissure des lèvres, qui lui fait relever la tête, rouer un peu le cou et, reportant ainsi le centre de gravité assez en arrière, dégage le bipède antérieur et rend l'animal moins sujet à butter. On sait aussi que l'action du bridon et celle du mors sont tout à fait différentes: le premier qui n'a ni branches, ni gourmette, agit à peine sur les barres du cheval; le second y porte toute son action irrésistible. On appelle les barres du cheval l'espace nu des gencives, entre les incisives et les molaires, et sur l'os duquel le mors prend son appui. Les rênes ne sont pas toujours employés dans les harnais simples: en ce cas, une longue boucle d'oreille est suspendue à la têtière de la bride, à travers laquelle passe chaque guide, et au moyen de laquelle le cheval ne peut passer les guides sous le bout du brancard, accident si désagréable avec des animaux qui se tourmentent au repos.
Les harnais doubles comprennent, comme les simples trois parties; mais il n'y a plus ici de brancards à supporter; la sellette est, en outre, beaucoup plus légère et encore simplifiée.
La partie du tirage est semblable à ce que nous avons vu, excepté que les œillets supérieurs des attelles sont réunis, à demeure, par un anneau métallique ovale sur la partie basse duquel passe librement un autre anneau, auquel est bouclé le timon de la voiture et par lequel il est soutenu. Les traits vont alors s'attacher directement aux extrémités d'un palonnier fixe ou mobile, et, en tous cas, soutenu par une mince courroie. Ils s'attachent soit au moyen d'une boutonnière recevant un fer en T, soit, ce qui est préférable, au moyen d'une boucle sans ardillons dans laquelle passe le trait pour entourer un champignon préparé verticalement dans ce but.
Dans ce harnais, la sellette devient extrêmement légère, réduite à sa plus simple expression, et n'a plus de dossière passant sur elle. Quant à la bride, elle est absolument la même que celle que nous avons décrite pour un cheval seul; mais les guides se croisent entre les deux chevaux. En effet, elles ont chacune une bifurcation en arrivant auprès du cou des animaux, de sorte que l'une, celle de gauche par exemple, attache sa branche gauche en dehors du cheval de gauche, à la branche gauche de son mors, mais sa branche droite va s'attacher à la branche gauche, c'est à dire en dedans des chevaux, du mors du cheval de droite: par conséquent, là, elle rencontre et croise la branche gauche de la bifurcation de la guide droite. Cet entre-croisement, une fois compris, est la chose la plus simple du monde, et personne ne s'y trompe plus.
Le harnais du tandem (fig. 6) consiste en un harnais ordinaire pour le cheval de brancard, avec addition seulement de doubles anneaux sur la sellette pour laisser passer les guides du cheval de volée, et, de même, d'anneaux à la têtière.
Quant au cheval de volée, il porte un harnais semblable à celui d'un attelage à flèche ou timon; seulement, les deux côtés de la bride sont semblables, et les traits sont de deux mètres plus longs, au moins, que des traits ordinaires. Ils portent une sorte d’émerillon ou crochet qui les rattache soit vers la pointe des brancard, soit aux traits du cheval qui est entre ceux-ci.
Le harnais à quatre (fig. 7) est le même que celui des chevaux de flèche, avec double anneau à la sellette et anneaux à la têtière.
Les chevaux de volée portent le même que les chevaux sous-main, le même que celui du tandem de devant; seulement, leurs traits sont plus courts et se fixent par leurs yeux aux pointes des palonniers qui pendent à la barre au bout du timon.
Il est bien évident que le fouet varie en longueur suivant le genre d'attelage: celui pour le tandem ou le four-in-hand étant plus long que celui du phaéton ou du tilbury.
Conduire un seul cheval attelé est la chose la plus simple du monde, qui ne demande qu'une main ferme et de bons yeux. Le cocher ne tient pas les guides comme le cavalier les rênes. La guide de gauche (fig.1) passe sur l'index de la main gauche, et la guide de droite entre lui et le doigt du milieu, puis dans la paume de la main, descendant à côté des genoux.
Le pouce serre la guide de gauche fermement contre l'index, et il est bon de passer aussi les deux guides, en dehors de la main, entre le petit doigt et l'annulaire, de sorte qu'elles soient maintenues sans qu'on ait besoin de serrer trop fort avec le pouce dans les faux mouvements du cheval. C'est un excellent moyen pour le retenir à temps s'il fait un faux pas: les guides ne glissent pas dans la main; mais, en même temps, cela devient moins fatigant.
Au moment où la main gauche réunit ainsi les guides à la longueur voulue, la main droite intervient (fig. 2), et, par deux doigts, généralement le troisième et le quatrième, elle écarte la guide D droite, comme on le voit dans la figure, sans lâcher le fouet qu'elle tient avec les autres doigts de la même main.
Au même instant, la main gauche laisse filer une petite longueur de la guide droite, afin que les deux guides deviennent égales et les deux mains à la même hauteur devant le corps du cocher.
Une fois cette manœuvre connue, elle se répète pour toutes les occasions de conduire, quel que soit le nombre des chevaux et la manière dont ils sont attelés. En effet, si nous conduisons à deux chevaux de front, nous n'avons que deux guides dans la main, absolument comme si nous conduisions un seul cheval; seulement les guides, ainsi que nous l'avons vu, sont croisés auprès de l'encolure, où chacune d'elles se bifurque, de sorte que les appels à droite comme à gauche deviennent simultanés pour les deux animaux. Ceci une fois bien compris, la figure 2 nous a montré comment tenir les guides et le fouet;
la manière de conduire est donc absolument semblable, puisque l'une des guides, la gauche, par exemple, appuie sur la branche gauche des deux mors des chevaux, et que ceux-ci obéissent simultanément.
La figure 3 nous montre la position de la main du cocher dans un attelage en tandem ou à quatre (four-in-hand), c'est à dire où il faut manœuvrer quatre guides. Ce n'est, heureusement, pas plus compliqué. On place dans la main gauche, entre le pouce et l'index, la guide gauche (1 G) du cheval de brancard ou du cheval à gauche de la flèche, celui qu'on appelle le porteur, parce que le postillon monte dessus quand on conduit en poste ou à la daumont; entre l'index et le doigt du milieu, la guide gauche (2 G) du ou des chevaux de volée; entre les doigts suivants, la guide droite (1 D) du cheval de brancard ou des deux chevaux sous-main; et enfin la guide droite (2 D) des chevaux de volée.
Cela fait, et les doigts bien également serrés, la main droite intervient, et elle saisit (fig. 4) les deux guides de droite (1 D et 2 D) entre le doigt du milieu, l'annulaire et le petit doigt (la figure est très explicite), ce qui n'empêche point de tenir le fouet avec les deux premiers doigts de la même main.
Il va sans dire que la main gauche a laissé filer les deux guides saisies par la main droite, pour que l'ensemble soit parfaitement de la même longueur.
De cet équilibre bien conservé, mais sans roideur, dépend une partie de l'habileté du conducteur. Non que nous prétendions que la conduite des quatre chevaux, four-in-hand, ne soit pas fatigante, et ne demande que de la force, au contraire; mais c'est surtout dans cette conduite qu'il faut du liant et de la modération. Surtout pas d'à-coups! Les chevaux sentent merveilleusement cette pondération ferme et cependant élastique qui ne les blesse point, mais leur rappelle constamment un maître, et ils obéissent sans regimber, tandis que sous la conduite d'un cocher brutal, indécis ou maladroit, ils peuvent mettre l'équipage en danger.
Dans les attelages très-nombreux des diligences, alors que souvent trois ou quatre chevaux étaient attelés de front, le premier à gauche et le dernier à droite recevaient seuls des guides, absolument comme s'ils eussent été attelés seuls; les autres, intermédiaires, étaient obligés d'obéir à la pression de leurs voisins extrêmes. Quant à la possibilité de conduire plus de quatre chevaux, deux à deux, l'un devant l'autre, elle est presque inadmissible pour une conduite rapide. Au pas, et traînant des fardeaux, nous voyons chaque jour des attelages de huit et dix bêtes, mais encore on les conduit à pied, par la paire de devant qui entraîne tous les autres: d'un siège, cela ne serait pas possible et deviendrait dangereux.
Lorsqu'on attelait à huit, les deux de devant étaient conduits en postillon, et souvent les deux suivants aussi. Le cocher, du siège, conduisait à la main les chevaux de flèche et la première volée. C'est pourquoi dans l'attelage à la daumont on supprime le cocher et on le remplace par un postillon sur chacun des couples attelés.
Magasin Pittoresque, 1874.
Le harnais du tandem (fig. 6) consiste en un harnais ordinaire pour le cheval de brancard, avec addition seulement de doubles anneaux sur la sellette pour laisser passer les guides du cheval de volée, et, de même, d'anneaux à la têtière.
Quant au cheval de volée, il porte un harnais semblable à celui d'un attelage à flèche ou timon; seulement, les deux côtés de la bride sont semblables, et les traits sont de deux mètres plus longs, au moins, que des traits ordinaires. Ils portent une sorte d’émerillon ou crochet qui les rattache soit vers la pointe des brancard, soit aux traits du cheval qui est entre ceux-ci.
Le harnais à quatre (fig. 7) est le même que celui des chevaux de flèche, avec double anneau à la sellette et anneaux à la têtière.
Les chevaux de volée portent le même que les chevaux sous-main, le même que celui du tandem de devant; seulement, leurs traits sont plus courts et se fixent par leurs yeux aux pointes des palonniers qui pendent à la barre au bout du timon.
Il est bien évident que le fouet varie en longueur suivant le genre d'attelage: celui pour le tandem ou le four-in-hand étant plus long que celui du phaéton ou du tilbury.
Conduire un seul cheval attelé est la chose la plus simple du monde, qui ne demande qu'une main ferme et de bons yeux. Le cocher ne tient pas les guides comme le cavalier les rênes. La guide de gauche (fig.1) passe sur l'index de la main gauche, et la guide de droite entre lui et le doigt du milieu, puis dans la paume de la main, descendant à côté des genoux.
Le pouce serre la guide de gauche fermement contre l'index, et il est bon de passer aussi les deux guides, en dehors de la main, entre le petit doigt et l'annulaire, de sorte qu'elles soient maintenues sans qu'on ait besoin de serrer trop fort avec le pouce dans les faux mouvements du cheval. C'est un excellent moyen pour le retenir à temps s'il fait un faux pas: les guides ne glissent pas dans la main; mais, en même temps, cela devient moins fatigant.
Au moment où la main gauche réunit ainsi les guides à la longueur voulue, la main droite intervient (fig. 2), et, par deux doigts, généralement le troisième et le quatrième, elle écarte la guide D droite, comme on le voit dans la figure, sans lâcher le fouet qu'elle tient avec les autres doigts de la même main.
Au même instant, la main gauche laisse filer une petite longueur de la guide droite, afin que les deux guides deviennent égales et les deux mains à la même hauteur devant le corps du cocher.
Une fois cette manœuvre connue, elle se répète pour toutes les occasions de conduire, quel que soit le nombre des chevaux et la manière dont ils sont attelés. En effet, si nous conduisons à deux chevaux de front, nous n'avons que deux guides dans la main, absolument comme si nous conduisions un seul cheval; seulement les guides, ainsi que nous l'avons vu, sont croisés auprès de l'encolure, où chacune d'elles se bifurque, de sorte que les appels à droite comme à gauche deviennent simultanés pour les deux animaux. Ceci une fois bien compris, la figure 2 nous a montré comment tenir les guides et le fouet;
la manière de conduire est donc absolument semblable, puisque l'une des guides, la gauche, par exemple, appuie sur la branche gauche des deux mors des chevaux, et que ceux-ci obéissent simultanément.
La figure 3 nous montre la position de la main du cocher dans un attelage en tandem ou à quatre (four-in-hand), c'est à dire où il faut manœuvrer quatre guides. Ce n'est, heureusement, pas plus compliqué. On place dans la main gauche, entre le pouce et l'index, la guide gauche (1 G) du cheval de brancard ou du cheval à gauche de la flèche, celui qu'on appelle le porteur, parce que le postillon monte dessus quand on conduit en poste ou à la daumont; entre l'index et le doigt du milieu, la guide gauche (2 G) du ou des chevaux de volée; entre les doigts suivants, la guide droite (1 D) du cheval de brancard ou des deux chevaux sous-main; et enfin la guide droite (2 D) des chevaux de volée.
Cela fait, et les doigts bien également serrés, la main droite intervient, et elle saisit (fig. 4) les deux guides de droite (1 D et 2 D) entre le doigt du milieu, l'annulaire et le petit doigt (la figure est très explicite), ce qui n'empêche point de tenir le fouet avec les deux premiers doigts de la même main.
Il va sans dire que la main gauche a laissé filer les deux guides saisies par la main droite, pour que l'ensemble soit parfaitement de la même longueur.
De cet équilibre bien conservé, mais sans roideur, dépend une partie de l'habileté du conducteur. Non que nous prétendions que la conduite des quatre chevaux, four-in-hand, ne soit pas fatigante, et ne demande que de la force, au contraire; mais c'est surtout dans cette conduite qu'il faut du liant et de la modération. Surtout pas d'à-coups! Les chevaux sentent merveilleusement cette pondération ferme et cependant élastique qui ne les blesse point, mais leur rappelle constamment un maître, et ils obéissent sans regimber, tandis que sous la conduite d'un cocher brutal, indécis ou maladroit, ils peuvent mettre l'équipage en danger.
Dans les attelages très-nombreux des diligences, alors que souvent trois ou quatre chevaux étaient attelés de front, le premier à gauche et le dernier à droite recevaient seuls des guides, absolument comme s'ils eussent été attelés seuls; les autres, intermédiaires, étaient obligés d'obéir à la pression de leurs voisins extrêmes. Quant à la possibilité de conduire plus de quatre chevaux, deux à deux, l'un devant l'autre, elle est presque inadmissible pour une conduite rapide. Au pas, et traînant des fardeaux, nous voyons chaque jour des attelages de huit et dix bêtes, mais encore on les conduit à pied, par la paire de devant qui entraîne tous les autres: d'un siège, cela ne serait pas possible et deviendrait dangereux.
Lorsqu'on attelait à huit, les deux de devant étaient conduits en postillon, et souvent les deux suivants aussi. Le cocher, du siège, conduisait à la main les chevaux de flèche et la première volée. C'est pourquoi dans l'attelage à la daumont on supprime le cocher et on le remplace par un postillon sur chacun des couples attelés.
Magasin Pittoresque, 1874.
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