Préparation pour rendre inoffensifs les champignons vénéneux.
La préparation suivante est considérée aujourd'hui comme infailliblement propre à assainir les plus dangereux champignons, à enlever radicalement tout principe vénéneux, à les transformer en aliment non seulement inoffensif, mais encore agréable.
On fait macérer pendant deux heures entières une livre de champignons (500 grammes) coupés en morceaux d'assez médiocre grandeur, dans un litre ou deux livres (un poids double) d'eau acidulée par deux ou trois cuillerées de vinaigre, ou deux poignées de sel gris, si l'on n'a pas autre chose. Dans le cas où l'on aurait sous la main ni vinaigre, ni sel, mais seulement de l'eau, il faudrait la renouveler une ou deux fois.
Après les deux heures de macération, on lave les champignons à grande eau; ensuite on les met dans de l'eau froide que l'on porte à l'ébullition, et, après un quart d'heure ou une demi-heure, on les retire, on les lave, on les essuie, on les apprête, soit comme un mets spécial, soit comme garniture ou condiment; il comportent les mêmes assaisonnements que les champignons comestibles.
Après cette préparation, les fausses oronges, ainsi que les amanites bulbeuses et vénéneuses, dont l'odeur est repoussante, dont la saveur est âcre et dégoûtante, prennent l'odeur et la saveur des champignons comestibles.
La découverte de cette précieuse recette est due à M. Frédéric Gérard.
Magasin Pittoresque, 1853.
Après les deux heures de macération, on lave les champignons à grande eau; ensuite on les met dans de l'eau froide que l'on porte à l'ébullition, et, après un quart d'heure ou une demi-heure, on les retire, on les lave, on les essuie, on les apprête, soit comme un mets spécial, soit comme garniture ou condiment; il comportent les mêmes assaisonnements que les champignons comestibles.
Après cette préparation, les fausses oronges, ainsi que les amanites bulbeuses et vénéneuses, dont l'odeur est repoussante, dont la saveur est âcre et dégoûtante, prennent l'odeur et la saveur des champignons comestibles.
La découverte de cette précieuse recette est due à M. Frédéric Gérard.
Magasin Pittoresque, 1853.
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