Alphonse Daudet.
La biographie d'un écrivain tel que lui ne comporte pas de longs détails.
Alphonse Daudet est né en 1840.
Il a donc maintenant cinquante ans, c'est à dire qu'il est dans la force de l'âge et dans la plénitude du talent.
La biographie d'un écrivain tel que lui ne comporte pas de longs détails.
Elle est, en réalité, éparse dans ses œuvres.
Quand on a lu celles d'Alphonse Daudet et notamment Le Petit Chose, Les Lettres de mon Moulin, Les Rois en exil, Trente ans de Paris et Robert Helmont, il est facile de reconstituer l'histoire de sa vie qui se résume, à vrai dire, en celle de ses livres.
Car Alphonse Daudet n'a jamais été, n'a jamais voulu être qu'un écrivain, et les grandes dates de son histoire sont celles où ont été publiés ses livres et jouées ses pièces.
Si, cependant, on veut faire plus ample connaissance avec sa personnalité si attachante et si sympathique, il faut lire, indépendamment des ouvrages cotés plus haut, cet autre ouvrage intitulé: Mon frère et moi, où Ernest Daudet arriva à Paris en 1857, c'est à dire n'ayant pas encore dix-huit ans.
Coup sur coup, il publie: Les Amoureuses, Le Roman du Chaperon-Rouge, La double conversion et Le Petit Chose.
Puis arrivent: Les Lettres de mon Moulin, Les contes du Lundi et Tartarin de Tarascon.
Grâce à cette succession de livres exquis, grâce au succès de la Dernière Idole, un acte joué à l'Odéon, et de L’Œillet blanc, un acte joué au Théâtre-Français, la notoriété d'Alphonse Daudet est faite quand éclate la guerre.
Pendant le siège, il est à Paris, enrôlé dans la garde nationale. L'heure, hélas! n'est pas à la littérature.
Mais cet infatigable observateur prend des notes qui nous valent, dès 1872, les Lettres à un Absent et Robert Helmont.
Enfin, il publie dans le Bien Public un roman qui, à peine paru, est acclamé comme un chef-d'oeuvre; Fromont jeune et Risler aîné, lequel compte aujourd'hui cent éditions et a été traduit dans toutes les langues, comme du reste l'ont été toutes les œuvres de l'auteur.
Dès ce moment, sa notoriété a fait place à la grande réputation qu'une longue suite de récits admirables va maintenant accroître et consacrer.
Il publie successivement Jack, le Nabab, les Rois en Exil, Numa Roumestan, L'Evangéliste, Sapho, Tartarin sur les Alpes, et l'Immortel.
Le succès de tous ces ouvrages est considérable.
Les éditeurs se les disputent; ils ont pour lecteurs tous ceux qui en France et en Europe aiment les histoires émouvantes, observées et vécues, racontées dans une belle langue claire et bien française.
Transportés au Théâtre, ils y retrouvent le même succès, et la faveur qu'ils rencontrent sous toutes les formes et dans tous les pays est telle que lorsque des journaux d'outre-mer les reproduisent; ils frètent des vapeurs pour aller au-devant des paquebots qui apportent d'Europe le texte de l'oeuvre d'Alphonse Daudet, et se mettent en état de la publier plus vite que leurs concurrents.
Alors, c'est la gloire qui rayonne autour du nom d'Alphonse Daudet. Les éditions de ses livres se multiplient et se succèdent en tous formats illustrés ou non.
Son drame, l'Arlésienne, qu'il y a seize ans, le public n'avait pas compris quand il fut joué au Vaudeville, est repris à l'Odéon et entre victorieusement dans le répertoire du second Théâtre français.
Enfin, en 1889, Alphonse Daudet se décide à compléter l'histoire de Tartarin et il écrit ce superbe roman: Port Tarascon qui, publié d'abord dans une édition de très grand luxe, d'un prix élevé et à tirage limité, va, pour la première fois, arriver au grand public et à la popularité par le feuilleton du Petit Moniteur.
Le Petit Moniteur Illustré, 7 décembre 1890.
Coup sur coup, il publie: Les Amoureuses, Le Roman du Chaperon-Rouge, La double conversion et Le Petit Chose.
Puis arrivent: Les Lettres de mon Moulin, Les contes du Lundi et Tartarin de Tarascon.
Grâce à cette succession de livres exquis, grâce au succès de la Dernière Idole, un acte joué à l'Odéon, et de L’Œillet blanc, un acte joué au Théâtre-Français, la notoriété d'Alphonse Daudet est faite quand éclate la guerre.
Pendant le siège, il est à Paris, enrôlé dans la garde nationale. L'heure, hélas! n'est pas à la littérature.
Mais cet infatigable observateur prend des notes qui nous valent, dès 1872, les Lettres à un Absent et Robert Helmont.
Enfin, il publie dans le Bien Public un roman qui, à peine paru, est acclamé comme un chef-d'oeuvre; Fromont jeune et Risler aîné, lequel compte aujourd'hui cent éditions et a été traduit dans toutes les langues, comme du reste l'ont été toutes les œuvres de l'auteur.
Dès ce moment, sa notoriété a fait place à la grande réputation qu'une longue suite de récits admirables va maintenant accroître et consacrer.
Il publie successivement Jack, le Nabab, les Rois en Exil, Numa Roumestan, L'Evangéliste, Sapho, Tartarin sur les Alpes, et l'Immortel.
Le succès de tous ces ouvrages est considérable.
Les éditeurs se les disputent; ils ont pour lecteurs tous ceux qui en France et en Europe aiment les histoires émouvantes, observées et vécues, racontées dans une belle langue claire et bien française.
Transportés au Théâtre, ils y retrouvent le même succès, et la faveur qu'ils rencontrent sous toutes les formes et dans tous les pays est telle que lorsque des journaux d'outre-mer les reproduisent; ils frètent des vapeurs pour aller au-devant des paquebots qui apportent d'Europe le texte de l'oeuvre d'Alphonse Daudet, et se mettent en état de la publier plus vite que leurs concurrents.
Alors, c'est la gloire qui rayonne autour du nom d'Alphonse Daudet. Les éditions de ses livres se multiplient et se succèdent en tous formats illustrés ou non.
Son drame, l'Arlésienne, qu'il y a seize ans, le public n'avait pas compris quand il fut joué au Vaudeville, est repris à l'Odéon et entre victorieusement dans le répertoire du second Théâtre français.
Enfin, en 1889, Alphonse Daudet se décide à compléter l'histoire de Tartarin et il écrit ce superbe roman: Port Tarascon qui, publié d'abord dans une édition de très grand luxe, d'un prix élevé et à tirage limité, va, pour la première fois, arriver au grand public et à la popularité par le feuilleton du Petit Moniteur.
Le Petit Moniteur Illustré, 7 décembre 1890.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire