Les femmes n'ont pas de nez.
Il paraît que les femmes ne se connaissent pas en vin. Elles confondent le Bordeaux et le Bourgogne et, pour elles, le Monbazillac cher au poète Ponchon, n'a ni plus ni moins de fleur, de goût et de montant qu'un vulgaire Châteauneuf-Bercy.
Sans s'attarder à discuter cette assertion pénible, un savant médecin a voulu connaître la cause de cette infériorité. Ses expériences ont démontré que l'organe olfactif de la femme est notablement inférieur à celui de l'homme, en sensibilité.
Diverses essences ayant été mélangées à de l'eau pure, on constate que l'homme pouvait découvrir la présence de citron dans une quantité d'eau 200.000 fois équivalente à son poids, tandis que la femme ne s'en aperçoit que lorsque la quantité d'eau est cinq fois moindre.
Les femmes n'ont pas de nez et très peu de goût! affirme le docteur. Et c'est ainsi qu'il explique l'amour irraisonné des parfums chez la femme.
Mais si on écoutait les médecins!
Mon Dimanche, revue populaire illustrée, 3 février 1907.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire