Enfant perdu.
Voilà bien des gens qui regardent pleurer cette pauvre petite, avec cet instinct de badauderie qui est le propre du caractère parisien.
Enfant perdu.
Salon de 1892 (Champs-Elysées)
Tableau de M. Mélida (Enrique)
Il faut espérer qu'il viendra à l'idée de l'un ou de l'autre de la prendre par la main et de se mettre à la recherche de sa mère. On éviterait si souvent de cruelles inquiétudes aux familles, si on agissait tout de suite. La bonne femme au châle, la seule qui s'informe, me semblerait peut être un peu suspecte. Quels dangers menacent, hélas!, ces parents dont les enfants s'égarent dans les rues de Paris!
M. Mélida a donné à cette scène un puissant accent de vérité.
La France illustrée, Journal universel paraissant le samedi de chaque semaine, 16 juillet 1892.
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