Le mari "bien meuble".
Au Siam, les hommes, les jeunes gens surtout, jouent avec frénésie. Et la loi les autorise à se vendre à leurs créanciers.
Si bien que les jolies Siamoises doivent parfois racheter de leurs deniers celui qu'elles souhaitent pour mari. Mais le plaisant de l'affaire, c'est que, l'acquisition faite, monsieur appartient à madame complètement.
Il devient un bien meuble. Sa moitié peut le garder ou le vendre, à sa fantaisie.
Aussi les maris sont très sages au Siam.
Mon Dimanche, revue populaire illustrée, 15 janvier 1905.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire