L'incendie de Fort-de-France.
Le sous-secrétaire d'Etat aux colonies a reçu du gouverneur de la Martinique les renseignements suivants sur l'incendie de Fort-de-France, chef-lieu de notre belle colonie de la Martinique.
Le feu a pris par accident dans une cave de la rue Blenac. Une forte brise qui n'a cessé de souffler par tourbillons a paralysé les efforts de tous; cependant grâce aux secours venus de Saint-Pierre, on a pu maîtriser l'incendie dans la nuit.
Boulevard Dourzelot, rue Blondel, rue Isambert, rue du Bord de la Mer, rue saint-Laurent, rue Victor-Hugo, rue Blenac, rue Saint-Louis, rue Sainte-Catherine, rue des Fossés, moins les maisons Audemar, Guérin, le Trésor, la Direction de l'intérieur et le Palais de Justice.
La rue du Gouvernement et la rue Perrichon ne sont brûlées qu'aux trois quarts.
L'usine Simon, l'hospice, les postes et télégraphes, la cathédrale, la direction des douanes, celle des contribution, la bibliothèque Schœlcher sont brûlés.
Le total des maisons détruites par l'incendie est de 1.600.
Les mesures nécessaires ont été prises pour assurer l'abri, la nourriture et la protection de tous. Les secours arrivent de tous côtés; on signale en particulier le dévouement admirable de M. Deproge, greffier, et des militaires Platon et Serman.
Le sous-secrétaire d'Etat des colonies vient d'autoriser une souscription dans les bureaux de l'administration centrale de Paris en faveur des sinistrés de Fort-de-France.
M. Etienne a également autorisé les gouverneurs de toutes les colonies à recueillir les souscriptions des fonctionnaires des différentes administrations coloniales.
Le Petit Moniteur illustré, dimanche 6 juillet 1890.
Le total des maisons détruites par l'incendie est de 1.600.
Les mesures nécessaires ont été prises pour assurer l'abri, la nourriture et la protection de tous. Les secours arrivent de tous côtés; on signale en particulier le dévouement admirable de M. Deproge, greffier, et des militaires Platon et Serman.
Le sous-secrétaire d'Etat des colonies vient d'autoriser une souscription dans les bureaux de l'administration centrale de Paris en faveur des sinistrés de Fort-de-France.
M. Etienne a également autorisé les gouverneurs de toutes les colonies à recueillir les souscriptions des fonctionnaires des différentes administrations coloniales.
Le Petit Moniteur illustré, dimanche 6 juillet 1890.
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