Le numérotage des maisons à Paris.
Depuis quand les maisons de Paris portent-elles des numéros? - Depuis 1725.
Avant cette époque, l'indication d'un domicile se faisait au moyen d'enseignes. Ainsi, quelqu'un cherchait l'adresse d'une personne habitant la rue Saint-Honoré, recevait les renseignements suivants: M. Untel, rue Saint-honoré, deux maisons avant ou après l'enseigne Au lit on dort (au lion d'or); cette enseigne représentait un homme couché; on bien, M. Untel, demeurant aux environs de la Halle aux Innocents, à côté ou en face de la Truie qui file; ou bien, M. Untel, demeurant rue du Petit-Carreau, porte à porte de l'enseigne de la Pinte de Gargantua, etc., etc.
Le lieutenant-général de police, M. Hérault, fit placer les numéros sur les portes des maisons. Ce travail, commencé en février 1725 dura toute l'année.
Ce numérotage était d'une seule série par quartier et sans interruption, c'est à dire que les numéros se suivaient d'une rue à l'autre, système très défectueux qui donna lieu à de nombreuses confusions.
En 1806, on adopta le numérotage pair et impair, et l'on classa les rues en longitudinales et transversales; les longitudinales en raison de leur direction, celles longeant la Seine, et transversales, celles perpendiculaires au fleuve.
Les transversales se distinguaient par des inscriptions et des numéros rouges sur fond d'ocre, et les transversales, par des numéros noirs sur même fond.
Le numérotage tel qu'il est encore pratiqué de nos jours commence, on le sait, pour les rues longitudinales, au point le plus en amont de la Seine, et pour les rues perpendiculaires au point le plus rapproché. Le fond bleu a été substitué à la couleur ocre et les chiffres sont en blanc.
Le petit Moniteur illustré, 7 avril 1889.
Le lieutenant-général de police, M. Hérault, fit placer les numéros sur les portes des maisons. Ce travail, commencé en février 1725 dura toute l'année.
Ce numérotage était d'une seule série par quartier et sans interruption, c'est à dire que les numéros se suivaient d'une rue à l'autre, système très défectueux qui donna lieu à de nombreuses confusions.
En 1806, on adopta le numérotage pair et impair, et l'on classa les rues en longitudinales et transversales; les longitudinales en raison de leur direction, celles longeant la Seine, et transversales, celles perpendiculaires au fleuve.
Les transversales se distinguaient par des inscriptions et des numéros rouges sur fond d'ocre, et les transversales, par des numéros noirs sur même fond.
Le numérotage tel qu'il est encore pratiqué de nos jours commence, on le sait, pour les rues longitudinales, au point le plus en amont de la Seine, et pour les rues perpendiculaires au point le plus rapproché. Le fond bleu a été substitué à la couleur ocre et les chiffres sont en blanc.
Le petit Moniteur illustré, 7 avril 1889.
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