Le P.L.M. célèbre son cinquantenaire.
Une Ancêtre de nos Locomotives. - La "Rocket" (La Fusée) de Stephenson (au Kessington Muséum).
Le prodigieux développement des lignes de chemins de fer a révolutionné la vie moderne. Opposer ce qui existait il y a cinquante ans et qui paraissait alors merveilleux à ce que nous possédons aujourd'hui sera un excellent moyen de faire ressortir les progrès accomplis. L'occasion nous en est fournie par le cinquantenaire que vient de célébrer une de nos grandes compagnies, le P.L.M. Il est singulièrement suggestif d'avoir sous les yeux ce tableau d'efforts ininterrompus qui ont eu pour résultat de réaliser une vitesse de plus en plus grande et d'assurer au voyageur un confort sans cesse amélioré.
Il y a cinquante ans, prendre le train était toute une affaire. Aux endroits où s'arrêtaient les rares chemins de fer, on hissait la diligence, démunie de ses roues, sur une plate-forme, avec tout son contenu, bagages et voyageurs.
Comment on prenait le train en 1848. Composition de H. Vogel. |
Ce sont des palais roulants qui, aujourd'hui, nous transportent à la vitesse de 95 kilomètres à l'heure, en Savoie ou à Nice, traînées par des machines monstres du poids de 80 tonnes et fournissant 2.000 chevaux-vapeur.
Aujourd'hui: départ d'un rapide à la gare de Lyon. |
Une Ancêtre de nos Locomotives. - La "Rocket" (La Fusée) de Stephenson (au Kessington Muséum).
Une locomotive de 1852.
Un des récents types des machines construites pour le P.L.M. La longueur est telle que 20 hommes peuvent s'aligner côte à côte auprès d'elle.
Le poids de la fraction de matériel occupée par un voyageur est de 800 kilos. Les perfectionnements ont amenés un accroissement de poids mort qui, pour un voyageur, représente plus de dix fois son poids.
Un wagon en 1855 et un wagon aujourd'hui.
A la Gare de Lyon.
Le Service des Messageries où, pendant le mois de juin, il n'est pas arrivé moins de 900 tonnes de fruits et de légumes.
Les quais de départ des marchandises.
Lectures pour tous, illustrations extraites de l'article "Le P.L.M. célèbre son cinquantenaire, septembre 1908.
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