Les faussaires du mariage.
Il ne s'agit pas ici des faux-monnayeurs ou des fabricants de papiers timbrés, mais des femmes intrigantes et avisées qui se créent des avantages factices dans l'intention de se faire épouser.
En 1770, ces femmes étaient devenues si nombreuses en Angleterre que les maris désolés d'être ainsi dupés essayèrent de faire voter la loi suivante:
"Toute femme, quel que soit son âge, son rang ou sa profession, qui parviendra à séduire un des sujets de Sa Majesté grâce: au fard de son visage, à ses fausses dents, sa perruque, ses épaules ou sa gorge artificielle, ses hanches, bras et mollets rembourrés, enfin toute rondeur fabriquée, ladite femme sera considérée comme faussaire, émetteuse de faux poids et pièces falsifiées."
Le texte de la loi ajoute que le mariage ainsi contracté ne peut demeurer valide qu'en cas où la femme, dépouillée de ses postiches et réduite à l'état de nature, agréerait encore à son mari.
La loi fut votée par le parlement anglais, mais elle ne fut jamais appliquée.
Il est donc probable que ces "faussaires" d'un nouveau genre continuent leurs intrigues en Angleterre et dans tous les pays.
Mon Dimanche, revue populaire illustrée, 24 mai 1908.
"Toute femme, quel que soit son âge, son rang ou sa profession, qui parviendra à séduire un des sujets de Sa Majesté grâce: au fard de son visage, à ses fausses dents, sa perruque, ses épaules ou sa gorge artificielle, ses hanches, bras et mollets rembourrés, enfin toute rondeur fabriquée, ladite femme sera considérée comme faussaire, émetteuse de faux poids et pièces falsifiées."
Le texte de la loi ajoute que le mariage ainsi contracté ne peut demeurer valide qu'en cas où la femme, dépouillée de ses postiches et réduite à l'état de nature, agréerait encore à son mari.
La loi fut votée par le parlement anglais, mais elle ne fut jamais appliquée.
Il est donc probable que ces "faussaires" d'un nouveau genre continuent leurs intrigues en Angleterre et dans tous les pays.
Mon Dimanche, revue populaire illustrée, 24 mai 1908.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire