La catastrophe de Montceau-les-Mines.
Nos pauvres frères de dessous terre viennent encore d'être victimes d'un terrible accident.
A Montceau-les-Mines, un coup de grisou, comme vous le savez déjà, en a tué vingt et un, blessé une vingtaine d'autres.
Et la science cependant fait des progrès énormes et le grisou peut être évité.
Pourquoi, au lieu de dépenser tant d'efforts et d'argent à trouver des engins de guerre, les savants ne s'appliquent-ils pas à trouver le moyen de préserver la vie humaine?
Le grisou est un terrible ennemi; mais on peut lutter victorieusement, j'en ai la conviction, contre ses effroyables ravages.
Que l'on perfectionne les appareils qui révèlent sa présence, que l'on multiplie les procédés d'aérage qui me mèneront à se combiner à l'air libre, mais cette fois au dehors, et nous aurons moins de veuves et moins d'orphelins.
Cela vaudra mieux que de faire de la politique.
Le Petit Journal, 17 février 1895.
Le grisou est un terrible ennemi; mais on peut lutter victorieusement, j'en ai la conviction, contre ses effroyables ravages.
Que l'on perfectionne les appareils qui révèlent sa présence, que l'on multiplie les procédés d'aérage qui me mèneront à se combiner à l'air libre, mais cette fois au dehors, et nous aurons moins de veuves et moins d'orphelins.
Cela vaudra mieux que de faire de la politique.
Le Petit Journal, 17 février 1895.
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