Formules de politesse.
Le gouvernement vient de supprimer toute salutation finale dans les lettres officielles entre fonctionnaires de la République.
Chaque époque a eu sa formule de politesse. Catherine de Médicis signait le plus souvent: "Votre bonne commère et amy", Henri IV: "Votre byen bon et asseuré amy." A partir de Louis XIII, la formule est presque invariablement: "Sur ce, je prie Dieu qu'il vous ait en sa sainte et digne garde."
La révolution, qui n'avait pas entièrement supprimé tout protocole, établit l'usage de la formule: "Salut et Fraternité", Napoléon III prodigua tout à tour "l'assurance de sa sincère amitié, ou de son attachement, ou de ses sentiments".
Parmi les écrivains, Voltaire se déclarait toujours "votre très humble et très obéissant serviteur", tandis que Victor Hugo offrait généralement "sa plus vive cordialité".
Le Petit Français Illustré, Journal des écoliers et des écolières, n° 185, 22 août 1903.
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