La salière économique.
Prenez deux oranges. Pratiquez une incision circulaire dans chacune d'elles, de façon à pouvoir enlever la peau en deux calottes, celle du sommet du fruit un peu moins haute que l'autre. Ce sont ces dernières calottes qui formeront les corps de nos salières; le pied sera fait à l'aide d'un anneau moins grand que le bol, pris dans la calotte inférieure. Nous engageons nos jeunes lecteurs à se servir d'un canif bien aiguisé, qui les aidera aussi à détacher l'écorce du fruit par une section très nette.
Coupez encore dans la calotte inférieure une bande d'écorce d'une largeur d'un centimètre et demi, laquelle vous servira à faire l'anse réunissant les deux corps de la salière.
Lorsque, après quelques jours, la peau commence à sécher, collez les pieds aux bols avec de la cire à cacheter. Ceci fait, appliquez par le même moyen l'anse à l'un des bols, ayant soin que celle-ci s'appuie sur le pied, comme l'indique notre figure.
Procédez de même pour l'autre bol, puis fixer la boucle de l'anse en réunissant, toujours avec de la cire, les deux corps de la salière.
Il sera bon d'indiquer au préalable par quelques traits de crayon les endroits où la cire doit être appliquée.
Vous serez alors possesseur d'une salière-poivrière qui aura pour le moins le mérite de l'originalité.
Plus tard quand vous serez très habiles, vous pourrez faire le même objet en l'agrémentant d'anneaux ornementés, comme le montre notre figure 2,
mais, pour le début, nous vous engageons à vous en tenir au modèle le plus simple.
Mon Dimanche, revue populaire illustrée, 14 juin 1903.
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