Les infirmières de la flotte et de l'armée.
Il semblerait que la nature ait départi à la femme le don de savoir soigner. Sa douceur naturelle, sa sensibilité, font d'elle une excellente garde-malade. Quel résultat merveilleux n'obtient-on lorsqu'on cultive cette faculté?
Les Anglais ont organisé dans leur armée de terre un service d'infirmerie exclusivement composé de femmes. Ces infirmières, avant d'être admises au régiment auquel elles se destinent, doivent subir un stage de trois ans dans un hôpital. Ce stage est non seulement une sorte d'apprentissage, mais sert aussi d'entraînement, le métier étant des plus fatigants. Piétiner autour du lit des malades des journées entières, les soulever, les panser, monter et redescendre sans cesse pour les besoins du service, subir la mauvaise humeur des uns, regarder souffrir les autres, demande une patience et une endurance qui ne s'apprennent pas en un jour. Aussi, leur salaire est-il assez élevé. Les jeunes filles débutent à 750 francs par an, puis, d'augmentations en augmentations, arrivent à recevoir 1.750 francs, puis 2.500 francs. La surintendante touche par an, 5.000 francs. Les infirmières militaires peuvent être appelées à donner leurs soins aux soldats, même à l'étranger.
La flotte anglaise possède aussi des infirmières. Elles sont très bien payées. Elles obtiennent, de par la loi, une pension lorsqu'elles quittent le poste en temps voulu.
Leur uniforme d'intérieur est très joli. Il est bleu à bandes et parement rouges. Une petite croix rouge orne le bras du vêtement. Un tablier et un bonnet blanc complètent le costume. L'uniforme de sortie est bleu aussi.
Voilà deux exemples à imiter chez nous, où il y a tant de femmes qui ne demandent qu'à travailler sans parvenir à utiliser leur intelligence et leurs forces.
Mon Dimanche, revue populaire illustrée, 8 avril 1906.
Les Anglais ont organisé dans leur armée de terre un service d'infirmerie exclusivement composé de femmes. Ces infirmières, avant d'être admises au régiment auquel elles se destinent, doivent subir un stage de trois ans dans un hôpital. Ce stage est non seulement une sorte d'apprentissage, mais sert aussi d'entraînement, le métier étant des plus fatigants. Piétiner autour du lit des malades des journées entières, les soulever, les panser, monter et redescendre sans cesse pour les besoins du service, subir la mauvaise humeur des uns, regarder souffrir les autres, demande une patience et une endurance qui ne s'apprennent pas en un jour. Aussi, leur salaire est-il assez élevé. Les jeunes filles débutent à 750 francs par an, puis, d'augmentations en augmentations, arrivent à recevoir 1.750 francs, puis 2.500 francs. La surintendante touche par an, 5.000 francs. Les infirmières militaires peuvent être appelées à donner leurs soins aux soldats, même à l'étranger.
La flotte anglaise possède aussi des infirmières. Elles sont très bien payées. Elles obtiennent, de par la loi, une pension lorsqu'elles quittent le poste en temps voulu.
Leur uniforme d'intérieur est très joli. Il est bleu à bandes et parement rouges. Une petite croix rouge orne le bras du vêtement. Un tablier et un bonnet blanc complètent le costume. L'uniforme de sortie est bleu aussi.
Voilà deux exemples à imiter chez nous, où il y a tant de femmes qui ne demandent qu'à travailler sans parvenir à utiliser leur intelligence et leurs forces.
Mon Dimanche, revue populaire illustrée, 8 avril 1906.
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