La béquille de sûreté pour voitures à deux roues.
C'est un louable esprit de charité envers les animaux qui a guidé M. Edeline, l'inventeur de cet appareil. Il s'agit, en effet, d'éviter les trop nombreux accidents dont sont victimes les chevaux attelés à de lourdes voitures ou tombereaux à 2 roues.
Voiture attelée munie de la béquille. |
Cette béquille, placée à l'avant du véhicule, est constituée par une petite roue dont le support est à télescope avec un fort ressort à l'intérieur.
La béquille de sûreté. |
La marche d'une voiture à 2 roues produit des vibrations sur la dossière du cheval, et parfois des à-coups terribles qui peuvent atteindre jusqu'à plus de 1.000 kg. Dans la cas présent, la béquille reçoit une partie des chocs, les amortit grâce au ressort placé à l'intérieur et soulage d'autant le cheval. Si l'animal, sur un terrain gras, ou gelé, ou encore dans une descente, glisse, il ne peut tomber, car il est retenu par la béquille, et ainsi, il n'est plus exposé à être écrasé sous le poids du chargement de la voiture.
En tout cas, on lui épargne de pénibles blessures. Le conducteur bénéficie également d'un certain nombre d'avantages qui ne sont pas négligeables. Il n'est plus exposé à être précipité hors de son siège, puisque la voiture ne peut basculer en avant.
Voiture reposant sur sa béquille. |
L'appareil est construit de telle sorte qu'une manivelle que l'on tourne dans un sens ou dans l'autre, permet dans les montées ou les descentes, et pour que la roue touche toujours le sol, d'allonger ou de raccourcir le télescope et de tendre ou de détendre le ressort.
La béquille de sûreté est construite par son inventeur M. Henri Edeline, 108-110, rue de la Réunion, Paris.
La Nature, revue des Sciences et de leurs Applications aux Arts et à l'Industrie, 13 juin 1908.
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