Eau chaude.
Auprès et au sud du Panthéon, sur le point culminant de la montagne Sainte-Geneviève, point le plus élevé de la capitale, la ville fait construire de vastes réservoirs destinés à recevoir les eaux chaudes et limpides du puits artésien de Grenelle*. Arrivées dans les réservoirs, ces eaux seront ensuite distribuées dans les quartiers du faubourg Saint-Marceau, peuplé de malheureux pour qui ces eaux tièdes seront de la plus grande utilité.
La construction de ces bassins, qui se poursuit avec activité en ce moment, offre ceci de particulier, c'est qu'ils sont construits tout en béton, sorte de composé de chaux hydraulique et de pierraille.
La pierre de taille, par suite des fortifications de Paris, devient si rare, si chère, que tous les jours on fait des essais pour se procurer le moyen de s'en passer dans les constructions. Presque toutes les carrières à deux lieues de la capitale sont à peu près épuisées.
Le salon littéraire, dimanche 11 juin 1843.
Nota de Célestin Mira:
* Puits artésien de Grenelle:
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