Translate

Affichage des articles dont le libellé est bouteille. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est bouteille. Afficher tous les articles

vendredi 8 août 2014

La bouteille.

La bouteille,
par Georges Cruikshank.



Sous ce simple titre, la bouteille (the bottle), Cruikshank, le dessinateur satirique bien connu de nos lecteurs, composa et grava, il y a bien longtemps déjà, une suite de huit planches à l'eau-forte qui furent répandu en grand nombre en Angleterre et aux Etats-Unis. Le prix de la collection n'était que d'un schelling (1,25 fr.)
Les quatre premières de ces planches sont celles que nous reproduisons en les réduisant.








Les quatre dernières nous ont paru produire des impressions trop pénibles pour être mises sous les yeux de nos lecteurs. Nous nous bornons à en indiquer les sujets:

Planche V. - Le froid, la misère, la faim, font mourir le plus petit enfant. Le père cherche des consolations dans la bouteille; il est ivre et triste. La mère, assise, se couvre le visage et pleure. La jeune fille pleure aussi près du petit cercueil. Son frère, en haillons, près de la cheminée, parait souffrir de la faim.
Planche VI. - Ivre, furieux, le père brise les meubles et frappe la mère. Les enfants s'attachent à lui et le supplient pour arrêter les coups. Une voisine, attirée par les cris, regarde avec effroi l'horrible scène.
Planche VII.- Un jour, le misérable a frappé sa femme avec la bouteille et l'a tuée. On l'arrête.
Planche VIII. - La bouteille a consommé son oeuvre. Elle a tué le petit enfant et la mère; le père est devenu fou: le voilà pour toujours enfermé dans une maison d'aliénés. Les deux autres enfants sont tombés dans la misère et le vice.

Magasin Pittoresque, 1879.

mardi 11 mars 2014

La bouteille et le verre en vers.


La bouteille et le verre en vers.

Panard, le poète chansonnier, mort en 1765, est resté célèbre par les deux poésies (le verre et la bouteille) que nous reproduisons ci-dessous. 



Mais quelle pauvre et plate poésie que celle de ses rimes! Si un de nos chansonniers modernes, un Privas, un Delmet, un Hyspa, un Montoya, un Legay, un Trimouillat ou quelque autre chansonnier voulait rajeunir l'idée de Panard, nous aurions certainement deux poésies exquises et pétillantes comme du Clicquot. 




Mon Dimanche sera heureux de publier ces vers renouvelés et modernisée et de montrer qu'on fait encore mieux aujourd'hui qu'au prétendu "bon vieux temps".

Mon Dimanche, revue populaire illustrée, 11 février 1906.