samedi 1 novembre 2014

Sécateur du seizième siècle.

Sécateur du seizième siècle.

Le sécateur que représente notre gravure était d'un usage assez fréquent au  seizième siècle; le soin que l'on apportait à la fabrication de ces instruments, le luxe de gravure et de ciselure que l'on remarque sur quelques-une de ceux qui font partie de nos musées ou des collections particulières, montrent assez que de hauts personnages ne dédaignaient pas de consacrer parfois leurs loisirs aux soins du jardinage et taillaient eux-mêmes leurs arbustes.



Ces sortes de sécateurs cependant pouvaient tout au plus servir à couper l'extrémité des branches les plus tendres, ou à écheniller les arbres; l'axe du mouvement de cisaillement se trouvait, en effet, trop écarté de la hampe tenue par le jardinier, et ne pouvait donner une grande force de pression au couteau malgré la longueur et la puissance du ressort: aussi l'usage en a-t-il été abandonné depuis longtemps.
On se sert aujourd'hui pour ébourgeonner les arbres hors de la portée du bras, d'un sécateur semblable au sécateur à main, placé horizontalement à l'extrémité d'une perche de 1,50 à 2 mètres de longueur, et qui s'ouvre et se ferme à volonté au moyen d'un fil de fer terminé par un anneau que l'on tire comme un cordon de sonnette.

Le magasin pittoresque, juillet 1876.

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